Le mardi 13 mai, les candidats au poste de Grand Rabbin de France et de Président du Consistoire Central de France se sont retrouvés pour un premier oral devant les trente membres du Conseil. Chacun des postulants disposaient de dix minutes maximum pour présenter leur candidature.
Priorité fut donnée aux Grands Rabbins, Joseph Sitruk et Gilles Bernheim, tous deux excellents dans cet exercice.
Les deux rabbins ont exprimé les mêmes soucis pour mettre en place des plans de carrières pour leurs collègues rabbins, restructurer l’école rabbinique, rendre la cacherout accessible à tous.
Les différences sont apparues plutôt sur les postures que sur le fond ou la forme.
L’un est fort d’un bilan particulièrement positif, l’autre de propositions nombreuses et diverses.
Le rabbin Bernheim se veut ouvert sur la société civile, mais la communauté juive n’a jamais été aussi bien intégrée en France ; malgré des actes antisémites graves, elle a su conserver une attitude citoyenne et respectueuse des lois.
La surprise est venue du Grand Rabbin Sitruk qui a annoncé qu’il élargirait l’équipe du Grand Rabbin à des adjoints et qu’il se préoccuperait des enfants issus des mariages mixtes. « Rien n’est irrémédiable ! » nous a-t-il confié.
Au final, le Grand Rabbin Bernheim, toujours soucieux de produire des écrits, est apparu plus placé dans la réflexion et dans l’étude que dans l’action.
Jack-Yves Bohbothttp://www.jackyvesbohbot.fr/mon_weblog/2008/05/elections-consi.html
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